L’école, en tant que lieu privilégié d’observation du travail de l’enseignant, devrait occuper une place essentielle dans les discussions sur les politiques éducatives au sein d’un pays. Car, l’univers de l’école, complexe et varié, englobe beaucoup d’éléments, avec pour objectif ultime de former des individus éduqués, compétents et responsables. Dans le processus d’enseignement-apprentissage, l’enseignant joue un rôle crucial pour ne pas dire fondamental. Ce rôle crucial avait été bien compris par E. Durkheim en ayant évoqué la classe à l’intérieur de l’école comme une “petite société” où l’enseignant incarne l’esprit et l’unité morale. En outre, Valbrun, S. (2016) a aussi souligné qu’une relation pédagogique effective nécessite une réciprocité entre enseignant et apprenant en vue d’atteindre des objectifs pédagogiques par la communication. Pourtant, la plupart des réflexions produites négligent souvent la problématique des enseignants dans l’environnement scolaire haïtien, qu’il s’agisse de la disponibilité ou de la qualité dudit personnel. Fort de ce constat, il convient donc de se demander : comment les politiques éducatives abordent elles la question du personnel enseignant en Haïti ? Quelles sont les conséquences potentielles de l’absence d’analyse institutionnelle de la problématique du personnel enseignant sur le système éducatif et le développement des élèves ? Quelles stratégies peuvent être mises en place pour améliorer la performance des enseignants et ainsi renforcer l’éducation en Haïti ?
Dans cet article, nous nous contentons d’ouvrir la voie à des pistes de réflexions pour comprendre les défis liés à la condition enseignante et par conséquent, entreprendre des actions pour améliorer leur situation dans le pays.
La réforme de 1979 : Vers une transformation ambitieuse du système éducatif haïtien
Le système éducatif haïtien a connu un tournant en 1979 avec la mise en place de la réforme éducative initiée par le ministre de l’Éducation de l’époque, Joseph C. Bernard. Cette réforme, également appelée « réforme de Bernard », a transformé la structure et le fonctionnement de l’école en Haïti. La loi du 30 mars 1982 a joué un rôle crucial en établissant un enseignement fondamental de 10 ans[1] et en ouvrant la voie à l’égalité des chances pour tous les apprenants. Cette loi, dans son article 4, a également mis l’accent sur la qualité de l’éducation, soulignant l’importance des relations entre enseignants et apprenants, ainsi que la participation active des élèves dans leur propre formation :
« A tous les niveaux du système éducatif, les rapports enseignants-enseignés sont fondés : sur la nécessité, pour le maître, de se pénétrer de ses devoirs et responsabilités vis-à-vis de l’enfance : respect de la personne physique et de la personnalité morale de l’enfant ; pratique sociale fondée essentiellement sur la justice et l’équité ; sur la participation active de l’élève à sa formation ; sur la valorisation des activités d’apprentissage développant des capacités applicables à des situations réelles et pratiques, au service du développement continu de l’individu et de la communauté. Art. 4 »
Cette même loi a également créé des conseils de maîtres dans chaque école d’enseignement fondamental, présidés par le directeur, afin de discuter des plans d’études, des programmes, et des questions pédagogiques. Elle a également établi les langues d’enseignement, faisant du créole la langue enseignée et d’enseignement tout au long de l’école fondamentale et du français la langue d’enseignement à partir de la 6ème année.
« Dans chaque école d’enseignement fondamental, il est constitué un Conseil de Maîtres, formé par le directeur et tous les maîtres affectés à l’école. Il est présidé par le directeur. Le conseil des maîtres étudie en commun tout ce qui concerne les plans d’études, les programmes, les normes éducatives, l’organisation du travail, les problèmes pédagogiques, la réponse aux questionnaires et enquêtes, le passage des élèves d’une classe à l’autre. Art. 11 »
« Le créole est langue d’enseignement et langue enseignée tout au long de l’école fondamentale. Le français est la langue enseignée tout au long de l’école fondamentale et langue d’enseignement à partir de la 6ème année. Art. 31 »
Par ailleurs, l’arrêté du 29 octobre 1984 a fixé le statut du personnel enseignant de l’école fondamentale et des initiatives ultérieures, notamment la Conférence sur l’éducation pour Tous (EPT) de 1990 et le Forum Mondial de Dakar en 2000, ont encouragé la création de centres de formation pour améliorer la qualité du personnel enseignant et renforcer l’éducation en Haïti.
L’enseignant au cœur des réformes éducatives en Haïti : une quête pour l’excellence de l’éducation
Il est aujourd’hui incontestable que la présence d’un corps enseignant qualifié est essentielle pour garantir l’efficacité et la qualité de l’éducation. Les efforts incessants en faveur de l’améliorations des conditions de travail des enseignants dans le secteur éducatif haïtien s’inscrivent dans cette démarche et/ou quête de qualité.
Du plan quinquennal (1981-1986) à la création de l’institut pédagogique national (IPN) en passant par l’élaboration du plan national d’éducation et de formation (PNEF) (1997- 2007) duquel sont créés le CFCE (centre de formation des cadres en éducation), le CFEF (Centre de Formation pour l’École Fondamentale) et les EFACAP (École Fondamentale d’Application Centre d’Appui Pédagogique), l’enseignant se taille de plus en plus une place dans la dynamique de transformation de l’éducation.
L’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 1984 le précise en définissant l’enseignant comme : « …tout professionnel de l’enseignement qui exerce une activité d’éducation formelle ou non formelle au sein des établissements d’éducation dépendant ou reconnus par le Ministère de l’Éducation Nationale ». En 2010, le groupe de travail sur l’éducation et la formation (GTEF) a tenté de soulever des préoccupations pour redéfinir le statut de l’enseignant haïtien. Ces préoccupations ont mis en évidence la nécessité de revoir la formation des maîtres, en favorisant la formation continue des enseignants en exercice et en impliquant davantage les universités et instituts d’enseignement supérieur dans la formation initiale.
« L’existence d’un corps enseignant qualifié est un déterminant essentiel de la qualité de l’éducation. La réalisation des objectifs de la scolarisation universelle exige la formation d’environ 2500 nouveaux maîtres par an. Les structures actuelles en charge de la formation des maîtres ne parviennent pas à satisfaire le quart de ces besoins. Parallèlement, les établissements d’enseignement supérieur mettent chaque année sur le marché des milliers de jeunes diplômés qui n’ont aucune perspective d’emploi alors que l’enseignement offre des débouchés assurés. »
Dans la même veine, le susdit rapport souligne dans sa recommandation # 23 des éléments de l’amélioration de la condition enseignante tout en faisant l’obligation à chaque enseignant d’obtenir un permis d’enseigner délivré par le ministère de l’Éducation.
« Recommandation no 23.- Réviser le statut des enseignants d’une manière réaliste en mettant en place une combinaison de moyens impliquant l’adoption d’une grille salariale définie non pas en fonction du niveau de la classe d’affectation mais du niveau de qualification de l’enseignant, la réglementation de la rémunération pratiquée par les établissements privés accrédités, la mise en place de dispositifs incitatifs tels que les fonds de pension, la possibilité d’accès à des logements sociaux dans le cadre d’un programme spécial, des facilités pour la formation continue etc. mais aussi l’obligation pour chaque enseignant d’obtenir de l’Etat un permis d’enseigner. »
Défis & résistances : entre réforme fragilisée et lutte pour une éducation de qualité
La mise en œuvre de la réforme éducative engagée a été entravée par un ensemble de défis tenaces. Parmi eux figurent le manque de matériel conforme aux nouvelles normes du curriculum, le besoin criant de formation pour les enseignants et les directeurs. Les conditions de vie précaires des enseignants, marquées par l’absence de contrats fiables, des conditions économiques difficiles et un environnement de travail peu attrayant, contribuent à un mécontentement général. De plus, l’absentéisme fréquent des enseignants ainsi que les retards dans le démarrage des classes réduisent considérablement le temps d’apprentissage, évalué à moins de 4 jours par semaine.
Dans un plan de formation, élaboré par l’Institut Haïtien de Formation en Sciences de l’Éducation (IHFOSED) en 2021, pour les enseignants et directeurs du secteur public, il est mis en évidence un état alarmant de la qualité des enseignants dans le secteur de l’éducation. Les niveaux de qualification des enseignants sont inégaux, avec seulement 30,7% d’entre eux détenant un diplôme de l’école Normale d’Instituteurs. Les résultats académiques dans des domaines clés tels que le créole, le français et les mathématiques sont préoccupants, avec des taux de réussite de 46,6%, 1,7% et 18,4% respectivement. Le recrutement peu rigoureux des enseignants se traduit par une formation médiocre, où près de 75% des enseignants au niveau fondamental ne possèdent les qualifications pédagogiques de base.
Selon le recensement scolaire de 2015-2016, moins de la moitié des enseignants (environ 50%) sont qualifiés pour enseigner. Les enseignants formés dans les écoles normales d’instituteurs représentent seulement un quart des enseignants dans les écoles fondamentales. La situation est plus favorable dans les établissements préscolaires, où l’on compte un nombre significatif de jardinières (53%) et principalement des femmes (97,4%). Les conditions de travail des enseignants sont précaires, avec plus de la moitié ayant un contrat à durée indéterminée et plus de 22% ayant des contrats verbaux. Malgré cela, près de 98% des enseignants expriment leur amour pour la profession.
Évolution du métier d’enseignant : Défis et Complexités en Haïti
L’évolution du métier d’enseignant reflète les changements internes et externes des systèmes éducatifs. Initialement informel et destiné à l’élite, l’enseignement s’est transformé avec la création d’écoles adoptant des méthodes plus structurées. Au XIXe siècle, l’influence scientifique a remis en question la pédagogie traditionnelle donnant naissance à de nouvelles approches psychologiques et éducatives. La professionnalisation s’est imposée au XXe siècle sous l’impact des pressions économiques et sociales, exigeant des compétences adaptatives.
Bien que des disparités persistent en Haïti avec des salles de classe pléthoriques dans la majorité des écoles, les enseignants font face à de nombreux défis empêchant ces derniers à guider les élèves vers leur épanouissement professionnel et personnel. Le chercheur Valbrun, S. (2016) a mis en lumière les défis entourant la professionnalisation de l’enseignant en Haïti. Il souligne ce qui suit :
« … il semblerait que le métier d’enseignant n’est pas épargné par cette crise et elle est même beaucoup plus alarmante. Le vécu des enseignants haïtiens témoigne de leurs rudes difficultés telles : l’absence de formation continue, le manque de reconnaissance sociale, les mauvaises conditions de travail, la rémunération font débat. En effet, la question de la revalorisation de cette profession se pose régulièrement, mais sans poser un acte concret pour en discuter avec les acteurs concernés… Quand quelqu’un choisit une profession, c’est en vue d’une carrière. Mais qu’est ce qui se passe dans le métier d’enseignant ?
L’enseignant en Haïti ne se limite pas à la simple transmission des connaissances. Etre enseignant, poursuit Valbrun :
« […] c’est exercer un métier qui demande beaucoup : il faut savoir comment aider, savoir écouter, savoir orienter, savoir rester dans sa posture professionnelle sans vouloir influencer l’apprenant, ni rester trop distant sans rien proposer. Il faut aider les apprenants à découvrir la solution d’un problème qu’ils possèdent eux-mêmes sans le savoir. L’enseignant n’a pas de solution en lui, mais possède au moins la méthodologie pour bien guider les élèves en qui se trouvent la solution. Quand on cherche bien au bon endroit et au moment opportun, on trouve la méthode la mieux appropriée pour conduire les apprenants vers l’acquisition d’un savoir ».
Cette multiplicité de rôles et de responsabilités rend l’enseignement complexe et exigeant, un « Métier impossible », comme l’a si bien dit Pascal Bouchard cité par Valbrun (2016). Un « Métier impossible » car, plusieurs enseignants sont confrontés à des problèmes économiques majeurs, notamment des rémunérations précaires. Malgré leur motivation, beaucoup d’entre eux sont contraints de quitter la profession pour poursuivre d’autres opportunités d’études ou de travail. Et, surtout, tous les enseignants, quel que soit leur niveau d’étude dans le secondaire ont le même statut. Il y a un problème de professionnalisation du métier de l’enseignement.
Bien que l’article 11 de l’arrêté du 29 octobre 1984 ait déjà énoncé les obligations des enseignants en Haïti (le respect des lois et règlements, la consécration du temps de travail aux tâches assignées, la contribution à la vie sociale de l’école et de la communauté, ainsi que la participation aux activités de perfectionnement), les défis persistent et la professionnalisation de l’enseignement reste un enjeu majeur dans le système éducatif haïtien.
En 2014, le ministre Nesmy Manigat a pris 12 mesures dont la première était de rendre obligatoire un permis provisoire d’enseigner (PPE) pour tous les enseignants intervenant au préscolaire ainsi qu’aux niveaux fondamental, secondaire et professionnel. Cette décision s’avérait une initiative louable visant à revaloriser la profession enseignante en améliorant la qualité de l’éducation et la gouvernance du système éducatif en Haïti. Le PPE, valable pour deux ans, était délivré par le MENFP après recensement et devrait être renouvelé par une formation continue ou par la vérification des qualifications académiques et de l’expérience de l’enseignant. Le Permis d’Enseigner constituait un dispositif de protection des enseignants et des parents d’élèves, garantissant les compétences et les habilités nécessaires à l’exercice de la profession. Ce permis devrait aussi remédier aux influences politiques externes dans les processus de recrutement et de promotion et résoudre les problèmes de gouvernance qui avaient conduit à des situations où des enseignants étaient en classe sans lettre de nomination ou n’était pas en salle de classe tout en percevant un salaire. Compte tenu de la situation actuelle, il est essentiel pour le MENFP d’actualiser son concept de permis d’enseigner (PE) en promulguant un arrêté d’application du décret présidentiel de 2014 en vue de la délivrance de ce permis pour lutter pour une meilleure qualité de l’éducation.
Les transformations curriculaires annoncées par le MENFP sur les réseaux sociaux et sur les antennes des médias traditionnels n’auront aucun impact dans les salles de classe si la formation initiale et continue n’est pas repensée. Ces transformations doivent être menées parallèlement avec la formation des enseignants en vue de, par exemple, entre autres variables, rendre les cours interactifs et captivants grâce aux technologies pédagogiques efficaces. Les écoles doivent intégrer les TICE dans les salles de classe pour exploiter pleinement leur potentiel. L’introduction de la technologie éducative, notamment, les tableaux numériques interactifs, installés dans certaines écoles rurales, constitue une révolution technique et pédagogique. Cependant, en plus du sort réservé à tout projet du MENFP ne recevant plus de fonds des PTF, cette initiative se heurte à des obstacles tels que : le coût de l’éducation, le manque de contenus adaptés aux TIC et la nécessité de former les enseignants à cette nouvelle approche. Malgré cela, la période post-COVID-19 a incité les enseignants à utiliser davantage les TIC pour améliorer leurs méthodes d’enseignement en dehors d’une politique étatique de l’utilisation des TIC dans l’éducation en Haïti.
Ajouté aux problèmes ci-dessus, il y aussi la question de la formation initiale. Elle est complexe avec divers programmes disponibles, mais de qualité variable. Les normaliens, ayant suivi trois ans d’études académiques et professionnelles, sont généralement perçus comme étant les mieux qualifiés, alors que leur programme de formation (programme officiel du MENFP), daté de 1989, est empreint de modifications partielles qui ne reflètent pas les mutations actuelles des sciences de l’éducation et de la formation des enseignants.
Fort de ce constat, la réforme de la formation initiale et continue des enseignants reste un défi crucial et une exigence de l’heure (à inscrire dans le PDEF 2020-2030[2], si ce n’est déjà fait) pour améliorer la professionnalisation de la carrière enseignante et attirer davantage de personnes malgré les difficultés et les perceptions négatives associées à ce métier. Il est impératif de revoir les compétences enseignées pour répondre à l’importance croissante des TIC dans l’environnement scolaire. Il est aussi nécessaire de prévoir un plan de relance de la formation des enseignants à long terme. On doit aussi tenir compte du fossé existant entre les enseignants du secteur privé et du public, avec des écarts de formation et de rémunération significatifs. Les enseignants en milieu rural, souvent peu formés pour enseigner le créole et/ou en créole et affichant une maîtrise limitée du français constituent un défi supplémentaire pour cette réforme. Cette dynamique complexe continue de contribuer aux inégalités persistantes dans le système éducatif haïtien.
En somme, l’importance de l’enseignant en tant qu’acteur clé au sein du système éducatif est indéniable. Reconnaître les défis auxquels les enseignants haïtiens font face et promouvoir des actions concertées devient impératif. Toute transformation curriculaire exige une reconnaissance renforcée de la valeur des enseignants et des réformes dans les politiques et les pratiques éducatives.
En fin de compte, susciter une prise de conscience collective et inspirer des initiatives novatrices s’avèrent nécessaires pour permettre aux enseignants de pleinement réaliser leur rôle d’artisans du changement au sein de l’éducation haïtienne, contribuant ainsi à façonner un avenir plus prometteur pour le pays. De fait, l’objectif principal est de faire du métier d’enseignant une voie d’accomplissement professionnel pour les jeunes enseignants et de valoriser cette profession humaine qui mérite un meilleur traitement.
Franckenson DESIR
Bibliographie
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DORVILIER, F. (2019). La volonté d’éduquer, esquisse de justification des douze mesures pour la refondation du système éducatif haïtien.
DURKHEIM, É. (cité par Garnier, P.). Le Rôle du maître d’école : extrait du livre “Education et sociologie”. Récupéré de https://classiques.uqac.ca/classiques/Durkheim_emile/education_et_sociologie/Durkheim_education_et_sociologie.pdf
GARNIER, P. (2000). « VEI Enjeux ». Revue La Diversité, mars 2000, numéro 120.
GTEF. (2010). Pour un pacte national pour l’éducation en Haïti. Rapport au Président de la République, Commission Éducation Haïti. Groupe de Travail sur l’Éducation et la Formation, Port-au-Prince.
Institut Haïtien de Formation en Sciences de l’Éducation / IHFOSED (2021). Plan de formation continue pour les enseignants et directeurs du secteur public. Port-au-Prince, Haïti.
Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP)/direction de la planification et de la coopération externe (DPCE) (2015). Recensement scolaire 2013-2014, Port-au-Prince.
Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), (2014). Enquête universitaire 2013-2014. DESRS/DPCE. Port-au-Prince, Haïti.
Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), (2020). Plan Décennal d’Éducation et de Formation 2020-2030. Port-au-Prince, Haïti.
Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), (2016). Recensement scolaire 2015-2016. Annuaire statistique. DPCE (Direction de la planification et de la coopération extérieure). Port-au-Prince, Haïti.
VALBRUN, S. (2016). Le métier d’enseignant en Haïti : biographisation et professionnalisation des parcours d’enseignants. Education. 2016. dumas-01804004f.
[1] Des concessions du MENFP pour la mise en œuvre de la Reforme éducative ont conduit à une école fondamentale de 9 ans.
[2] Plan Décennal d’éducation et de Formation 2020-2030