Bonne rectification de la part du ministre du MENFP annonçant une session d’examens au cours de ce mois d’août pour les candidats validés qui n’ont pas pu participer à la session d’examens de cette semaine. Le système éducatif n’est pas assez fiable pour éliminer les cas spéciaux aux examens officiels. Beaucoup de candidats sont déjà victimes. Les erreurs viennent de part et d’autre dans le système. Les décisions doivent être prises de manière plus rationnelle.
Par ailleurs la décision qui conduit à avoir des Enseignants comme surveillants, superviseurs, responsables de centres… paraît comme une bonne innovation. Cependant est-ce une décision aussi pour l’avenir ? Est-ce qu’un ministre pourra prendre de telle décision au moment où il aurait une législature en fonction quand on sait qu’on doit satisfaire les parlementaires avec des milliers de surveillants?
Naïfs sont ceux qui auraient pensé que tous les problèmes de surveillance sont résolus avec cette décision. Non seulement des directeurs ont soumis des candidats à la surveillance qui ne sont pas Enseignants, mais aussi MENFP n’a aucune capacité à avoir une idée de l’Enseignant qu’il recrute. Le plus souvent c’est la politique qui fait pression de nomination sur les ministres du MENFP. Ces derniers ont accepté de faire le jeu de la politique au détriment de l’Education de qualité, quoique cet aspect constitue toujours leur leitmotiv.
Aux yeux de plus d’un son Excellence ministre Nesmy MANIGAT est un innovateur. Il prend toujours de nouvelles décisions. Cependant quel est l’impact de ces décisions sur l’amélioration du système éducatif à tous les points de vue?
JMG